Le défenseur des droits
Fils du politicien Pierre Baudis,
Dominique Baudis est né dans le 9e arrondissement à Paris, le 14 avril 1947. Il a fait ses études à Toulouse, au collège du Caousou, puis à Paris, et à l'Institut d'études politiques de Paris pour en sortir diplômé.
Il a débuté sa carrière en tant que journaliste en 1971 au Liban
Il fut correspondant de l'ORTF et de TF1 en couvrant la guerre du Liban. Il présente par la suite le journal télévisé de 20 h de la même chaîne, de 1978 jusqu’en 1980 et de FR3 pour celui du « Soir 3 » jusqu'en 1982. Il abandonne le journalisme pour la politique, étant élu maire de Toulouse en 1983 pour succéder son père, maire depuis 1971.
Élu au Parlement européen, en 1984, il entre au conseil
régional de Midi-Pyrénées, en 1986 en tant que président, et à l'Assemblée nationale, en tant que député, sous l'étiquette UDF pour un mandat reconduit en 1988 puis en 1993 et 1997. Il fut ainsi l’un des responsables de Force démocrate, un parti politique qui faisait partie de la confédération de l’UDF. En janvier 2001, il a été nommé par le président Jacques Chirac à la tête du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), l'obligeant à démissionner de tous ses autres mandats et fonctions.
En 2003, il est mis en cause dans l’affaire Alègre, alors qu'il était encore aux commandes du CSA. Accusé de calomnieuses de proxénétisme, de viol, de meurtre et d’actes de barbarie par des filles de rues, l'ancien maire de Toulouse révèle cette sordide affaire au journal de TF1, mais ne sera totalement blanchi qu'en 2005. Il raconta son calvaire dans « Face à la calomnie » un livre tiré de son journal qu’il a tenu durant plus de 18 mois.
Amateur du monde arabe, il a écrit plusieurs ouvrages :
« La Passion des chrétiens du Liban », en 1978, « Raymond d'Orient » en 1996, « La Conjuration », en 2001, et fut élu pour un mandat de trois ans, à la présidence de l’IMA (Institut du monde arabe) en 2007.
En 2009, il est élu vice-président de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen et député aux élections européennes.
En juin 2011, il fut nommé par le président Nicolas Sarkozy au poste de défenseur des droits, pour un mandat de six ans.
Époux d’Ysabel Saïah-Baudis, journaliste et écrivain franco-algérien, en secondes noces, Dominique Baudis a laissé derrière lui trois enfants dont Florence qui a suivi ses pas, engagée en politique à Toulouse.