Inhumation : Yves BOËL
La société Sofina lui rend hommage
L’homme d’affaire belge Yves BOËL est tombé dans un sommeil éternel à 84 ans, mardi 19 juin 2012 à Ixelles. Il voit le jour à Bruxelles le 12 septembre 1927. En décembre 1956, il rejoint en tant qu’administrateur, la société de portefeuille Sofina, l’entreprise familiale. Arrivé rapidement au comité de direction, il devient Administrateur délégué en 1961. Une fonction qu’il exerce durant 35 ans. Parallèlement en 1988, Président du Conseil d’Administration qu’il occupa jusqu’en mai 2011. La date où l’Assemblée générale des actionnaires de la Sofina lui confère le titre de Président honoraire. De plus, il occupa également des mandats au sein de nombreuses sociétés belges et européennes.
Dans son communiqué annonçant sa disparition, la société Sofina souligna qu’il « fut l'architecte et l'âme de la Sofina telle qu'elle existe aujourd'hui » pour lui rendre un dernier hommage.
C’est une page de l’histoire financière du pays qui se tourne
La RTBF annonce son décès en publiant un article sur son site web. Intitulé « Yves BOËL, président honoraire de la Sofina, décède à 84 ans », il survole brièvement son parcours et souligne qu’il « était l'arrière-petit-fils de Gustave BOËL et d'Ernest SOLVAY » tout en relayant la triste nouvelle.
De son côté, L’Echo annonce sa disparition au travers de l’article intitulé « Yves BOËL est mort ». Il y est rappelé que le défunt était « le président honoraire de la holding Sofina, une société à portefeuille fondée en 1956 et est, à ce jour, toujours cotée à la Bourse de Bruxelles ».
Pour sa part, La Libre Belgique le fait via son article « Yves BOËL, disparition d’un financier industriel ». L’article revient brièvement sur son parcours avant de souligner qu’« avec sa disparition, c’est aussi une page de l’histoire financière du pays qui se tourne ». De plus, il y est aussi rappelé qu’il « était « forcément » très proche de la Société générale de Belgique. Lorsque cette dernière fit l’objet d’une offensive en règle lancée par le financier italien Carlo de BENEDETTI, Sofina comptait en 1989, parmi ceux qui ont combattu ce « coup de force ». Ce rôle de « chevalier blanc » n’était pourtant qu’un retour de l’histoire : 25 ans plus tôt, c’est la Générale qui venait à la rescousse de ce qui allait devenir « la Sofina », victime d’une OPA du groupe Lambert ».
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