Disparition : James Caan
Caan, le pur-sang du coup de sang.
L'inoubliable Sonny Corleone dans Le Parrain de Coppola s’est éteint chez lui à Los Angeles.
Un simple message pour annoncer le décès : « La famille apprécie l'effusion d'amour et de sincères condoléances et vous demande de continuer à respecter leur vie privée pendant cette période difficile. »
L’acteur Américain avait 82 ans. Il gardera toujours un peu l’image de l’ombrageux bagarreur de Hollywood. Athlétique, viril, taiseux...
L’acteur venu du Bronx a marqué quatre décennies par des compositions musclées où perçait une indicible vulnérabilité.
Sa jeunesse sera marquée par les nombreux sports qu'il pratique, du football au karaté en passant par le rodéo, où il se taille une certaine réputation. Entamer une carrière de comédien l'attire tout autant et il débute dans quelques pièces Off-Broadway après des études au Sanford Meissner Neighborhood Playhouse.
Il y eut un peu de figuration au cinéma et beaucoup de télévision avant que Hawks ne le repère. En 1969, c'est au tour de Francis Ford Coppola de lui proposer un rôle important dans Les Gens de la pluie. Un téléfilm à succès, Brian's Song, accroît sa popularité en 1971. Juste avant qu'il ne se retrouve à nouveau devant la caméra de Coppola, pour les cinéphiles, il restera toujours Santino dit « Sonny » Corleone, le fils aîné de Don Corleone (Marlon Brando) dans Le Parrain de Francis Ford Coppola, sorti en 1972.
Les rôles physiquement exigeants le propulsent vers le vedettariat.
⦁ La fable d'anticipation Rollerball (1975) de Norman Jewison en fait une sorte de gladiateur des temps futurs.
⦁ Peckinpah lui donne l'occasion, dans Tueur d'élite (1975), de pratiquer l'art du karaté, où il excelle, dans un film sur l'amitié virile et la trahison.
⦁ Il compose avec Alan Arkin un duo comique et brutal dans Les Anges gardiens de Richard Rush (1974) alors que l'Anglais Karel Reisz lui confie un rôle intense de joueur compulsif dans Le Flambeur, la même année.
⦁ Il fera même un détour par le cinéma de Claude Lelouch (Un autre homme, une autre chance) en 1977.
⦁ C'est à Michel Mann que l'on doit son retour en 1980, après un bref passage à vide, dans Le Solitaire, où il incarne un cambrioleur à la fois surdoué et mélancolique, pris au piège d'une fatalité de film noir remise au goût de son époque.
James Caan continue une carrière marquée par des apparitions qui sont autant de défis à son image, celle d'un personnage viril et ironique à la fois. Il ne dédaigne pas le tour de force masochiste que lui offre Misery en 1990, adaptation par Rob Reiner d'un roman de Stephen King. Sa dernière apparition sur grand écran remonte à 2019, lorsqu'il interprétait un américain parti élever des cochons en Israël dans Holy Lands d'Amanda Sthers. Marié à quatre reprises, James Caan était père de 5 enfants.
Frère de fiction, ami de toujours
Les deux autres stars de la saga du Parrain, Al Pacino et Robert De Niro, ont tenu à saluer la mémoire de leur confrère. Celui qui interprétait Michael Corleone, le personnage principal de la saga, s’est fendu d’un hommage ému. « Jimmy était mon frère de fiction et mon ami de toujours. C’est difficile de croire qu’il n’est plus de ce monde, car il était si vivant et audacieux. Un grand acteur, un brillant réalisateur et mon cher ami. Je l’aimais, il va me manquer ».
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