Georges de Paris
Il a taillé des costards aux grands de ce monde !
Georges de Paris, le français devenu tailleur des présidents des États-Unis depuis Lyndon B. Johnson jusqu'à Barack Obama, est décédé dans un centre de soins palliatifs à Arlington en Virginie, près de Washington, des suites d’une longue maladie, a indiqué à l'AFP, l'un de ses amis, Dimasito Pereira.
De la rue à la Maison Blanche ...
Né en 1934 en Grèce, d’un père juge disait-il, Georges de Paris débarque à Marseille et après avoir obtenu son diplôme en matière de couture à Paris, il quitte la France à l’âge 27 ans. Avec seulement ses économies de 4.000 dollars pour aller vivre dans la capitale américaine, avec une compagne américaine, son amour de jeunesse, la relation se gâte rapidement quand il refuse de l'épouser, avait-il raconté à l'AFP. Elle le jeta alors dehors (sans lui rendre son argent), assurait-il. Il se retrouva alors à la rue parlant à peine anglais, forcé de faire la manche et dormant dans un parking du centre de Washington, près de la Maison-Blanche.
Une rencontre avec Otto Passman (parlementaire de Louisiane), dans un restaurant sera le début de la gloire, il lui commande des costumes, alors satisfait, l’élu démocrate donne son nom aux services du vice-président de l’époque, Lyndon Johnson...La voie est ouverte pour devenir le tailleur des présidents américains (9 au total !) de Lyndon B. Johnson jusqu'à Barack Obama... mais aussi de nos Frenchy : Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn alors Directeur du F.M.I.
Confidence : Les républicains s’habillent mieux que les démocrates.
Georges de Paris, qui facturait en moyenne 3000 dollars le complet-veston présidentiel, laisse de jolis témoignages sur les coulisses du pouvoir. Pour lui, c’était Nixon le plus chaleureux et Clinton le moins agréable.
Devenu citoyen américain en 1969 et toujours tiré à quatre épingles, de petite taille avec de longs cheveux argentés tombant sur ses épaules, il travaillait encore dans sa boutique proche de la Maison-Blanche jusqu'à deux mois avant son décès. Alain Trampoglieri (membre du conseil d’administration de Radio France) et ami de Georges de Paris depuis plus de vingt ans a confié à l’AFP que Georges ne voulait pas qu'on sache qu'il était malade. Durant les périodes où il ne pouvait pas travailler, il venait allumer sa boutique le matin et revenait éteindre la lumière le soir.
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