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Carnet : Nicolas Skorsky

Carnet : Nicolas Skorsky 16 mai 1952 - 20 octobre 2014
01/10/2015

Découverte de son corps sans vie

Le corps sans vie de l’auteur-compositeur et producteur, Nicolas Skorsky a été retrouvé par sa femme de ménage, dans son appartement parisien, lundi 20 octobre. Un couteau a été retrouvé sur les lieux, et une plaie à la gorge a été constatée sur le corps, selon les premiers constats de la police, comme l’indique l’AFP.
 
La brigade criminelle de Paris chargée de l’enquête ne néglige aucune hypothèse bien que la porte de l’appartement du parolier n’a pas été forcée. Une vengeance ? Un meurtre d’un rôdeur de passage ? Ou un suicide ? Rien n’est encore sur.
 

Une autopsie sera ainsi pratiquée ce mardi

Si son nom était inconnu du public, ses chansons, elles, étaient populaires et resterons surement dans la mémoire des Français notamment « Une chanson française », « Chanson Populaire », chantées par Claude François, ou encore « Finalement on s'habitue » immortalisée par Daniel Guichard...
 
à Paris le 16 mai 1952 Nicolas Skorsky a fait ses études Conservatoire de musique à Nice où il a grandi. Il monte à Paris à 16 ans, écrit et compose sa première chanson « Gare du Nord » chantée par Catherine Sauvage.
 
Au début des années 70, il rejoint la maison de disques Carrère, et débute sa carrière d’auteur-compositeur en interprétant en 1972 « Comme je t'aime ». Un tube repris en Italie et aux États-Unis qui le révèle, alors âgé seulement de 19 ans.
 

Une période mémorable pour Skorsky qui deviendra plus tard l'auteur-compositeur de renoms de la chanson française

Il co-écrit « Une bague, un collier » en 1973, avec le fondateur des disques Carrère, Claude Carrère, Humbert Ibach et Jean Schmitt pour Ringo Willy-Cat.
 
Sa carrière est lancée, et il a eu de grand succès commercial entant qu’auteur-compositeur avec « Ça s'en va et ça revient » interprétée par Claude François, « La Bonne franquette » chantée par Herbert Pagani, « Chanson Française », Claude François, « Pour ne rien te cacher » chantée par Marie Laforêt, etc...
 
À la fin des années 70, Nicolas Skorsky s'est tourné vers la production et s’est orienté vers le disco, avec des tubes qui se vendaient au Japon et aux États-Unis. Il fonde alors sa propre maison de disque « Fauves-Puma » et sort « La vie en couleur », interprétée par Rémy Bricka, dont 500.000 disques ont été vendus. Est venu par la suite s’ajouter à cette gloire, le grand prix de composition de la Yamaha Music Foundation qui lui a été offert à Tokyo, au World Festival pour « Dans le ciel ».
 
L’artisan devenu entrepreneur lance également « Santa Esmeralda », qui a connu un grand succès tant en France qu’à l'étranger. Skorsky a aussi signé des musiques des publicités et de films, dont « Sevilla Nights » avec Santa Esmeralda, ou encore pour la bande originale de « Dieu merci, c'est vendredi » aux côtés de Donna Summer.
 
Dans les années 90, il a également fait de la musique électronique, notamment « Hit Steady Go » de Rozline Clarke, avec un grand succès. Il a également travaillé avec la chanteuse Lââm, s’est même s’essayé en 2001, au rap avec « J'Voulais » de Sully Sefil, promu single d'or dont plus de 100.000 disques vendus.
 
À 62 ans, l’artiste a été retrouvé égorgé dans son appartement à Paris lundi 20 octobre. Des proches du compositeur et des voisins ont été entendus par les enquêteurs, selon des sources policières.

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