Marie-Andrée BERTRAND
La professeure québécoise en criminologie, Marie-Andrée BERTRAND décède subitement à Montréal, dimanche 6 mars 2011, fauché par une hémorragie cérébrale à l'âge de 85 ans. Née à Montréal en 1925, elle débute sa carrière en tant que travailleuse sociale auprès de femmes condamnées. Titulaire d’une maîtrise en criminologie de l’Université de Montréal en 1963, elle devient la première Québécoise et la première femme à obtenir un doctorat en criminologie de l'Université de Californie à Berkeley en 1967. Intellectuelle engagée en s’impliquant dans des causes qui lui tenaient à cœur notamment celles ayant trait aux femmes et leur émancipation, la légalisation des drogues, la laïcité et bien d’autres encore, elle est officier de l’Ordre National du Québec.
- Conformément à ses dernières volontés, il n’y a pas d’exposition. Elle est crématisée et ses cendres reposent au cimetière de Saint-Laurent auprès de sa famille.
- Brian MYLES du journal Le Devoir annonce son décès en intitulant « Marie-Andrée BERTRAND, 1925-2011 - Une pionnière de la légalisation des drogues s'éteint » l’article relayant la triste nouvelle. L’article revient sur le parcours d’« une universitaire atypique et une pionnière dans la recherche en criminologie du mouvement antiprohibitionniste ».
- Le site web nouvelles.umontreal.ca publie l’article « Une pionnière s'éteint » pour annoncer sa mort. L’article rapporte qu’elle est « une intellectuelle engagée et travailleuse acharnée, même à la retraite depuis plusieurs années, est restée très active dans son domaine, continuant de participer à des colloques et accordant des entrevues médiatiques sur ses sujets de prédilection ».
- Radio Canada annonce que « Le Québec a perdu une grande universitaire » dans son article « Le legs de Marie-Andrée BERTRAND » évoquant son décès. L’article rapporte qu’« Elle a milité durant toute sa carrière pour la légalisation de la marijuana, en recommandant la dépénalisation de la possession et de l'usage non médical des drogues ».
- Le Centre de recherche et d’aide pour narcomanes (CRAN) salue la mémoire de la « Professeure émérite de l'École de criminologie de Montréal, et la militante de l’amélioration de la condition des femmes » dans son article « Le décès de madame Marie-Andrée BERTRAND ». Il y est souligné que le « vif souvenir de son dynamisme, de sa culture générale, de sa vivacité, de sa chaleur humaine et de son esprit libre seront toujours gardé en mémoire ».
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