Enterrement : Jacqueline DE ROMILLY
Elle a tiré sa révérence dans sa 97ème année
Naissance : 26 mars 1913 à Chartres.
État civil : De son vrai nom Jacqueline DAVID, Jacqueline DE ROMILLY est une helléniste, philologue, écrivaine et professeure. Elle naît d’un père normalien, professeur de philosophie, Maxime DAVID et d’une mère écrivain, Jeanne MALVOISIN. Elle effectua ses études au lycée Molière à Paris, où elle fut lauréate du concours général de latin et deuxième prix en grec ancien. Elle fut la première femme professeure au Collège de France. Sa renommée internationale tient de ses travaux sur la civilisation et la langue de la Grèce antique, en particulier à propos de l’objet de sa thèse doctorale Thucydide.
Décès : 18 décembre 2010 à Boulogne-Billancourt.
Jacqueline DE ROMILLY est morte à l’âge de 97 ans, à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt. Elle a perdu la vie sans enfants et sans famille.
Elle fut inhumée le 18 décembre 2010 au cimetière du Montparnasse
Ce jour-là, le ministre grec de la Culture a déclaré : « La Grèce aujourd'hui est en deuil ». Son éditeur et ami Bernard de FALLOIS a déclaré dans un communiqué : « Depuis longtemps elle était très malade, mais pour tous ses amis, c'est quand même un très grand choc ».
Le journal L’Express publie l’article d’Yves CLARISSE pour annoncer son décès. Les hommages rendus par classe politique sont rapportés au fil de l’article. Le président Nicolas SARKOZY a déclaré dans un communiqué : « La Grèce est une flamme qu'elle a transmise et entretenue toute sa vie durant, jusqu'à son dernier souffle »
Plusieurs annonces nécrologiques ont évoqué l’« helléniste passionnée », « la grande helléniste », et la « doyenne d’âge de l’Académie française ». Le premier ministre François FILLON a rendu hommage à la « grande dame des lettres et de la culture » sur France 2. Il a rajouté que la défunte fut une des Femmes Savantes « rares » de son époque.
Jacqueline DE ROMILLY disait d'elle-même souhaiter mieux pour sa vie. Elle confiait dans un entretien avec Alexandre GRANDAZZI : « Avoir été juive sous l'Occupation, finir seule, presque aveugle, sans enfants et sans famille, est-ce vraiment sensationnel ? Mais ma vie de professeur a été, d'un bout à l'autre, celle que je souhaitais ».
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