Carnet

Tél 09 70 44 96 35

Un service client à votre écoute

7J / 7, de 9h à 18h (appel local non surtaxé)

509 journaux et éditions
Commandes 24H sur 24, 7 jours sur 7

Publiez un avis dans la presse

Registre des décès en France depuis 1970.
Plus de 26 millions de résultats (Insee)

En consultation gratuite

Recherchez un avis de deces

Obsèques : Agnès Varda

Obsèques : Agnès Varda 30 mai 1928 - 29 mars 2019
04/04/2019

Terrassée par des suites d'un cancer

La réalisatrice et artiste Agnès Varda est décédée chez elle des suites d'un cancer. Sa famille et ses proches l'entouraient.
« Le jeune cinéma lui doit tout », titrait en 1960, un article de l’hebdomadaire Arts signé Jean Douchet, cinéaste et critique.

Sa famille avait fui la Belgique en 1940 et s’était installée à Sète où l’adolescente a grandi et rencontré Jean Vilar (acteur, directeur de théâtre et metteur en scène).
· A Paris, elle étudia la photographie à l’Ecole des beaux-arts, et l’histoire de l’art à l’école du Louvre.
· En 1947, Jean Vilar fonda le Festival d’Avignon, et l’année suivante Agnès Varda débarquait avec son appareil photo.
· En 1951, Jean Vilar lui demanda de devenir la photographe du festival : elle immortalisa Gérard Philipe.
· Elle fut aussi la photographe attitrée du Théâtre national populaire (TNP) de Villeurbanne, dirigé par le même Jean Vilar.
De cette expérience auprès du metteur en scène, elle disait avoir gardé ce goût pour un art exigeant et accessible : « Atteindre le plus grand nombre en mettant la barre très haut ».

Pionnière pour son époque.

Agnès Varda fut l’une des pionnières de la Nouvelle Vague, elle fut remarquée dès son premier long-métrage de fiction : La Pointe courte (1955) en Noir & Blanc (avec Philippe Noiret, Sylvia Monfort et les habitants de la Pointe Courte), un quartier de Sète. Des maisons basses, des carcasses de bateau, du linge qui sèche à la lumière crue du soleil. Un enfant meurt, la pêche aux coquillages est menacée par les services sanitaires... Pendant ce temps, un couple en vacances déambule, nouant et dénouant son histoire.

· Puis elle monta les marches du Palais des festivals à Cannes pour présenter son deuxième long-métrage qualifié de chef-d’œuvre : Cléo de 5 à 7 (1961)
· Sans toit ni loi (1985, Lion d’or à la Mostra de Venise)
· Jacquot de Nantes (1990)
· Les Glaneurs et la Glaneuse (2000)

Récompensée par plusieurs distinctions...

Ses films font partie d’une grande œuvre cinématographique récompensée par plusieurs distinctions : César d’honneur en 2001, prix René-Clair de l’Académie française en 2002, palme d’honneur au Festival de Cannes 2015, oscar d’honneur reçu en 2017 et caméra de la Berlinale en 2019.

Jusqu’au bout, sa vie fut le cinéma avec sa société de production et de distribution installée à domicile (Ciné-Tamaris) avec le cinéaste Jacques Demy (mort en 1990) dont elle a partagé la vie, l’amour et le cinéma.

Ses émouvants adieux à la Biénale de Berlin, il y a un mois … (Février 2019).
« Je devrais arrêter de parler de moi, et voilà, je dois me préparer à dire au revoir, à partir… », avait lancé la réalisatrice lors du festival du film de Berlin où elle présentait son nouveau documentaire : « Varda par Agnès ». Elle laisse derrière elle une oeuvre marquée par l'humanisme et une originalité folle, entre documentaire, fiction et autobiographie. 

 

Ajouter un message