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Avis mortuaire : Jean GIONO

Avis mortuaire : Jean GIONO 30 mars 1895 - 9 octobre 1970
01/10/2015

Autodidacte pour assouvir sa soif de savoir

Naissance : 30 Mars 1895 à Manosque dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (France)

Etat civil : né dans une famille modeste, GIONO est fils d’un cordonnier, libertaire, autodidacte et généreux qu’il évoquera dans son roman « Jean le Bleu ». Jean Giono est un écrivain et scénariste français. Il est obligé d’arrêter ses études à cause de la mauvaise santé de son Père et les faibles ressources de sa famille. Il devient par la suite autodidacte pour assouvir sa soif de savoir et travailla comme employé de Banque à Manosque. Il serait par la suite traumatisé par l’horreur de la première guerre mondiale au cours du quelle son meilleur ami et nombre de ses camarades tombèrent. Il en sera marqué à vie et deviendra par la suite un pacifiste convaincu. 

Le comité national des écrivains l’inscrit sur sa liste noire

Plus tard, par la lecture des écrivains classique notamment Virgile, il embrassa la route de l’écriture. Par la suite, Giono sera récompensé en 1929 par le prix américain Brentano pour son roman « Colline » et ainsi que le prix Northcliffe en 1930 pour son roman « Regain ». Les prémices d’une nouvelle guerre à l’horizon, Giono rédige alors ses suppliques « Refus d’obéissance, Lettres aux paysans sur la pauvreté et la paix Précisions et Recherche de la pureté ». Il est arrêté le 14 Septembre 1939 à cause de son pacifisme mais est relâché après un non-lieu et libéré de ses obligations militaires. A la fin de la guerre, il est de nouveau emprisonné et accusé d’avoir collaboré. Il sera libéré en Janvier 1945 sans avoir été inculpé mais néanmoins, le comité national des écrivains l’inscrit sur sa liste noire. Cette mise en index ne prendra fin qu’en 1947. 

Une crise cardiaque a eu raison de lui

En 1951 avec le succès de son livre « Le Hussard sur le toit », il retrouva pleinement sa place, celle de l’un des plus grands écrivains français du XXème siècle. 1953, le prix littéraire du Prince-Pierre-de-Monaco lui est décerné pour l’ensemble de son œuvre et est élue l’année suivante, au sein de l’Académie Goncourt. De plus en plus attiré par le cinéma, il sort le film « Crésus « » en 1960 et préside le jury du Festival de Cannes l’année d’après. Son ultime roman « L’Iris de Suse » parait l’année de sa mort

Décès : 09 Octobre 1970 à Manosque (France). Jean Giono fut emporté par une crise cardiaque et ce malgré une opération suite à une embolie artérielle. Il est inhumé au Cimetière de Manosque à Manosque. Trois orchidées, comme celles que Jean Giono avait offert à sa femme lors de la naissance de sa fille "Vivi" (Sylvie Giono) encadrent la plaque apposée sur la tombe discrète et immaculée de l'écrivain manosquin, mondialement connu, juste à l'entrée du vieux cimetière.

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