Funérailles : Boris SCHREIBER
Il a reçu le prix Renaudot en 1996
L’écrivain français Boris SCHREIBER s’est éteint le 11 février 2008 à l’hôpital américain de Neuilly. Né dans une famille juive d’origine russe exilée après la Révolution de 1917, il voit le jour à Berlin le 29 mai 1923. Le père est agent commercial auprès de l’ambassade soviétique, et sera remercié après le durcissement du régime stalinien à la fin des années vingt. Il passe une enfance précaire en Belgique puis en France, où ses parents s`installeront. Il fera ses études à l`École alsacienne à Paris dès 1936. Il enseignera épisodiquement le français pour gagner sa vie, tout en se consacrant à l'écriture. Il est l’auteur d'une vingtaine de livres dont Un silence d'environ une demi-heure publié dans la maison d'édition Le Cherche midi éditeur.
Journal de la main gauche
Actua Litté annonce son décès en publiant l’article « Boris SCHREIBER est mort, sans « Faux départ » ». Il y est rapporté que « L'AFP porte une triste nouvelle aujourd'hui en rapportant la mort de Boris SCHREIBER à l'âge de 84 ans. Le Prix Renaudot de 1996, pour Un silence d'environ une demi-heure. Il y retraçait sa jeunesse, à travers 1.100 pages d'un récit poignant et revisitant les événements décrits ». Par ailleurs, l’article souligne que « Celui qui écrivait son « journal de la main gauche », parce qu'il avait lu qu'elle n'était pas assez utilisée est né à Berlin en 1923. Ses parents, juifs exilés de l'ex-URSS, traverseront la Belgique avant de se fixer en France dans les années 30 ».
Comme un éternel exilé...
Pour sa part, Le Figaro fait part de son décès via l’article intitulé « L'écrivain Boris SCHREIBER est mort ». Il y est annoncé que « L'écrivain Boris SCHREIBER, Prix Renaudot en 1996 pour « Un silence d'environ une demi-heure », est décédé à l'âge de 84 ans. Né le 29 mai 1923 à Berlin, de parents d'origine juive russe exilés après la Révolution de 1917, Boris Schreiber est l'auteur d'une vingtaine de livres. Il a publié son premier titre, « Les heures qui restent », en 1959, et le dernier, « Faux titre », vient de paraître au Cherche midi. « Ecrivain de haute lignée, iconoclaste et provocateur », il se considérait « comme un éternel exilé et ne se reconnaissait qu'une attache, la langue française » ».
Pour poursuivre votre visite vous pouvez :
- Vous reporter à la page : Le Trégor
- Suivre l'information portant sur : Jean CARDONNEL
- Découvrir la publication en ligne sur : Alsace
- Approfondir le contenu de la page : Témoignages clients - Page 2
- Parcourir le descriptif sur : Corse-du-Sud
- Regarder cette page : Tous les avis de décès de célébrités en 2022
- Investiguer la page portant sur : Hommages : Joseph POLI
- Consulter le lien suivant : Histoire de la presse