Obsèque : Louis-Georges-Gustave CAUNES
Biographie de Louis-Georges-Gustave Caunes
Naissance : 26 avril 1919 à Toulouse (Haute-Garonne)
État civil : Louis-Georges-Gustave CAUNES est un journaliste français. Ses parents étaient Gustave De CAUNES (avocat) et Marie CAZAL. Il était Officier de l'Ordre du Mérite et Chevalier de la Légion d'honneur. Il épouse en premières noces Benoîte GROULT, écrivain, avec laquelle il aura deux enfants : Blandine, attachée de presse chez Phébus, et Lison, maquettiste de paille selon les plus anciennes traditions.
Décès : 28 juin 2004 à La Rochelle (Charente-Maritime)
Georges De CAUNES décède des suites d’une rupture d'anévrisme à l'âge de 85 ans. Suite à l’annonce de sa mort, Jean-Pierre RAFFARIN, le Premier ministre, a salué au travers d’un communiqué, la mémoire « de ce grand humaniste, figure mythique de la télévision française : son visage, sa personnalité ont marqué la télévision dans les années 60 ».
Renaud Donnedieu de VABRES, le ministre de la Culture et de la Communication en fait de même et a rendu hommage à Georges de CAUNES, en saluant « ce pionnier de la télévision, au style si personnel, aux talents si multiples ». Et rajoute, « C'est une voix pénétrante, libre et rayonnante qui s'est éteinte ». Il le qualifia de « journaliste, mais surtout un aventurier désireux de faire partager aux téléspectateurs ses émotions, ses passions ». Il conclu qu’il « avait une liberté de ton, incisive, vivante parfois anticonformiste que les Français aimaient tout particulièrement. Attachant, fidèle, il était tout simplement populaire ».
Un des pionniers du journalisme télévisé et du reportage radiophonique
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) lui a rendu un vibrant hommage : « Avec la disparition de Georges de CAUNES, c'est le journalisme télévisé et le reportage radiophonique qui perdent l'un de ses pionniers ». Et souligna que Georges De CAUNES a su « explorer les voies d'un nouveau journalisme, celui qui s'adresse tous les soirs à 20 heures à la majorité des Français ».
Le quotidien Le Nouvel Observateur annonce son décès par le biais d’un article où est relatées sa vie et sa carrière. Il y est d’ailleurs qualifié de dernier grand témoin des débuts de l’ORTF.
Par ailleurs, l’annonce de son décès eut des échos jusqu’en Belgique. Le Journal La Libre Belgique, par un article de Raphaël GARRIGOS, annonce son décès. Il le qualifie de « Journaliste touche-à-tout et iconoclaste, pionnier de la télévision, philosophe, humaniste et d’éternel partant ». Il intitule son article « Georges de CAUNES parti éternellement » et revient sur sa vie, sa carrière et surtout sur le fait qu’il s’est enfermé dans une cage du zoo de Palmyre, ainsi qu’à sa célèbre phrase : « Le rôle de la télé c'est de montrer les faits, la vie des hommes, pas le nombril des politiciens ».
Les journaux et médias rivalisèrent de qualificatifs à son égard lors de l’annonce de sa disparition. La Dépêche le qualifie de « Toulousain de cœur », tandis que Libération et TF1 le décrivent d’« éternel partant ».
Les obsèques de Georges De CAUNES furent célébrées le vendredi 02 juillet 2004 en la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle. Il fut par la suite crématisé et ses cendres ont été déposées dans une urne au cimetière de Coursan, dans l'Aude, où sa famille possédait une maison.
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