Mort : Agota KRISTOF
Elle est récompensée du Prix Schiller en 2005
L’écrivaine, poète, romancière et dramaturge hongroises, Agota KRISTOF est morte à 75 ans, le 27 juillet 2011 à Neuchâtel. Née le 30 octobre 1935 à Csikvánd (Hongrie), elle écrit la plus grande partie de son œuvre en français, sa langue d'adoption. Fille d’un instituteur et d’une enseignante en arts ménager3, elle étudie à Kőszeg, où elle obtient un bac scientifique. À l'âge de 21 ans, Agota KRISTOF quitte son pays, la Hongrie, alors que la révolution des Conseils ouvriers de 1956 est écrasée par l'armée soviétique. Elle, son mari et leur fille âgée de 4 mois s'enfuient vers Neuchâtel en Suisse. Mère de trois enfants et divorcée deux fois, elle a obtenu le Prix Schiller en 2005.
Tiphaine De ROCQUIGNY de L’Express publie l’article intitulé « Mort d'Agota KRISTOF, romancière apatride » pour rapporter son décès. L’article annonce que « L'écrivaine hongroise s'est éteinte chez elle en Suisse, de longues années après avoir quitté son pays et s'être réfugiée dans l'écriture » tout en livrant le portrait de celle qui « ne voulait plus lire, encore moins écrire et qui avait fait le deuil de cet « acte suicidaire » qu'est l'écriture ».
De son côté, Libération intitule « Mort de la romancière Agota KRISTOF » son article annonçant sa disparition. L’article annonce la disparition de « L’auteure qui figure parmi les grands écrivains de langue française du 20e siècle ». De plus, son parcours ainsi que ses œuvres sont revus tout au long de l’article.
Ses œuvres, qui traitent souvent du monde de l'après-guerre sont traduites dans une douzaine de langues
Grégoire LEMÉNAGER du Nouvel Observateur annonce que « Ses contes cruels étaient faits de petites phrases lapidaires et de grandes horreurs nourries par son expérience de la vie. Agota KRISTOF, qui avait fui, en 1956, sa Hongrie natale et les chars soviétiques qui l'envahissaient pour se réfugier en Suisse, y est morte ce 27 juillet, à Neuchâtel. Elle avait 75 ans » dans son article « La mort d'Agota KRISTOF ». Par ailleurs, il souligne qu’« Elle aurait sans doute pu continuer, longtemps, à travailler dans l'usine d'horlogerie où elle avait trouvé du travail, si une bourse ne lui avait permis d'apprendre le français. Elle se hasarde alors à écrire des pièces de théâtre, puis consigne méthodiquement ses cauchemars dans un « Grand cahier » ».
Dans son article « Mort de la romancière Agota KRISTOF », Le Figaro annonce que « Ses œuvres, qui traitent souvent du monde de l'après-guerre sont traduites dans une douzaine de langues, dont sa langue maternelle. Elle a arrêté d'écrire en 2005, peu après la parution de son autobiographie. Agota KRISTOF, romancière d'origine hongroise et d'expression française, est décédée en Suisse dans sa demeure de Neuchâtel ».
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