Carnet

Tél 09 70 44 96 35

Un service client à votre écoute

7J / 7, de 9h à 18h (appel local non surtaxé)

509 journaux et éditions
Commandes 24H sur 24, 7 jours sur 7

Publiez un avis dans la presse

Registre des décès en France depuis 1970.
Plus de 26 millions de résultats (Insee)

En consultation gratuite

Recherchez un avis de deces

Mort : Phillip TOBIAS

Mort : Phillip TOBIAS 14 octobre 1925 - 7 juin 2012
01/10/2015

Fauché par des suites d'une longue maladie

Le paléoanthropologue et professeur émérite sud-africain, Phillip TOBIAS s’est éteint 7 juin 2012 à Johannesburg, vaincu à 86 ans par une longue maladie. Né Phillip Vallentine TOBIAS, il voit le jour à Natal, Durban, le 14 octobre 1925. Fils unique et le deuxième enfant de Joseph Newman TOBIAS et sa femme, Fanny ROSENDORFF, il effectue ses études à St Andrew's School de Bloemfontein et au Durban High School. En 1945, il commence sa carrière en tant que démonstrateur en histologie et 'instructeur en physiologie à l'Université de Witwatersrand. Il ne s'est jamais marié.

Le Nouvel Observateur publie l’article intitulé « Afrique du Sud : décès du grand paléoanthropologue Phillip TOBIAS » pour relayer la nouvelle de sa disparition. L’article rapporte en effet, la perte d’une « sommité mondiale dans les domaines de l'évolution humaine et de l'étude des fossiles d'hominidés, une grande voix de la lutte contre le racisme et l'un des pionniers des travaux sur les sites d'hominidés fossiles » tout en soulignant qu’il « aura gardé jusqu'à la fin de sa vie une curiosité intacte et sans limites pour la génétique, l'histoire et la théologie ».

Principalement apprécié pour ses qualités humaines 

Dans son article « Décès du grand paléoanthropologue Phillip TOBIAS », Le Matin parle de la mort d’« un homme de convictions, apprécié pour ses qualités humaines et ses talents de pédagogue qui ces dernières années, ne s'économisaient pas pour protester contre la xénophobie, le déni initial des autorités post-apartheid face à l'épidémie de sida ou, plus récemment contre le visa sud-africain refusé au dalaï-lama ». La Tribune de Genève et 24 Heures en firent pareil pour leur article faisant part de sa mort.

Pour sa part, La Dépêche revient sur le parcours de celui qui fut « pressenti trois fois pour le prix Nobel, qui ironisait à demi-mot sur ceux qui choisirent de combattre le régime nationaliste et raciste depuis l'étranger, lui-même préférant lutter de l'intérieur » dans son article relayant la triste information de sa disparition.

Ajouter un message