Li WANGYANG

Le militant des droits du travail et dissident chinois, Li WANGYANG nous a quittés mercredi 6 juin 2012, dans une chambre d'hôpital à Hunan, en Chine. Il voit le jour à Hunan en 1950. Suite à son rôle dans les évènements de la place Tian'anmen en 1989, il est emprisonné sur des accusations de propagande contre-révolutionnaire, d'incitation et de subversion. Notons que de tous les Chinois militants pour la démocratie de 1989, Li a passé le plus de temps en prison, plus de 21 ans d’incarcération.

• Il est admis à l’hôpital Daxiang pour soigner sa maladie cardio-vasculaire et son diabète. Son corps est retrouvé debout sur ses pieds avec une bande de tissu noué autour de son cou et rattaché à une barre de fenêtre.
• Sa sœur Li WANGLING et son mari Zhao BAOZHU ont constaté sa mort, après avoir été contactés par l’hôpital.
• La Croix dans son article « L'opposant chinois Li WANGYANG est mort dans des circonstances suspectes » revient sur les circonstances de son décès.
• Philippe GRANGEREAU du Monde intitule « L’étrange suicide de l’opposant chinois Li WANGYANG » l’article annonçant son décès. Il y rapporte que « La police a-t-elle assassiné un opposant en maquillant son décès en suicide ? C’est la question que beaucoup de Chinois se posent après l’étrange mort de Li WANGYANG ».
• Le site web podcastjournal.net publie l’article « Chine: Mort d'un dissident historique » pour faire part de son décès. L’article survole son parcours et les péripéties de celui-ci.
• Stéphane LAGARDE de RFI, dans son article « décès suspect du dissident Li WANGYANG » rapporte que « La polémique enfle en Chine suite à la mort suspecte d’un dissident. Il a été retrouvé mort le 6 juin, pendu dans sa chambre d’hôpital. Deux membres de sa famille ont été arrêtés le 7 juin. Ses proches ne croient pas à la thèse du suicide ».
• Le Nouvel Observateur dans son article « Un dissident meurt dans des conditions suspectes » rapportant son décès, révèle que « La police, qui soutient que Li WANGYANG s'est suicidé, a immédiatement emporté son corps sans permission de sa famille ».