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Nécrologie : Alexandre SOLJENITSYNE

Nécrologie : Alexandre SOLJENITSYNE 11 décembre 1918 - 3 août 2008
01/10/2015

Emporté par des suites d'une insuffisance cardiaque aiguë

L’écrivain et dissident russe Alexandre Issaïevitch SOLJENITSYNE nous a quittés dimanche 3 août 2008, fauchés dans ses 89 années, par une insuffisance cardiaque aiguë, à don domicile de Moscou. Fils d’Issaaki Sémionovitch SOLJENITSYNE et de Taïssia Zakharovna CHTCHERBAK, il est né le 11 décembre 1918 à Kislovodsk, dans le nord du Caucase. Encore étudiants, ses parents le confient à la famille maternelle jusqu'à l'âge de 6 ans. Passionné très jeune par littérature, et ce, malgré des premiers essais littéraires au collège, il opte toutefois pour des études universitaires de mathématiques et de physique. Le 27 avril 1940, il épouse Natalia Alexeïevna RECHETOVSKAÏA, une étudiante en chimie et pianiste. Divorcé en 1952, il se remarie avec Natalia le 2 février 1957, mais divorce à nouveau en 1972. L'année suivante, il épouse Natalia Dmitrievna SVETLOVA, une mathématicienne.

Il est inhumé mercredi 6 août 2008, au cimetière du monastère Donskoï à Moscou. Ses funérailles sont retransmises en direct à la télévision russe. Libération annonce son décès en publiant l’article « Alexandre SOLJENITSYNE, mort d'un monument de dissidence ». L’article rapporte que « L'écrivain a joué un rôle historique en révélant aux Russes et au monde entier l'univers inhumain des camps soviétiques ».

Prix Nobel de littérature en 1970

Pour sa part, le quotidien Emarrakech le fait avec l’article « Mort d'Alexandre SOLJENITSYNE, chroniqueur des horreurs du goulag ». L’article rapporte que « Le prix Nobel de littérature en 1970 est l’auteur d'une œuvre fondée sur l'expérience du totalitarisme, notamment d'une série d'ouvrages faisant le récit des horreurs des camps soviétiques, l'écrivain russe a longtemps été considéré comme l'incarnation de la dissidence ».

Le Nouvel Observateur parle de la disparition d’une « grande figure de la dissidence en URSS et auteur de « L'Archipel du Goulag » » dans son article annonçant sa mort. L’article revient d’ailleurs sur le parcours et les faits marquants de la vie du prix noble de littérature 1970.

La Croix en fait de même dans son article intitulé « L'écrivain russe Alexandre SOLJENITSYNE est mort » tout en soulignant les ennuis de santé de l’auteur.

De son côté, Le Figaro parle de la perte de celui « qui a révélé au monde entier la réalité du système concentrationnaire soviétique dans ses ouvrages « Une journée d'Ivan DENISSOVITCH », « Le premier cercle » et « L'Archipel du Goulag » » dans le sien.

Le magazine Elle parle de la disparition de « celui qui par son engagement littéraire et civique, ne cessa de dénoncer la corruption et la tyrannie soviétique et devient l’icône de la résistance face au totalitarisme russe » tout au long de son article. 

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