Disparition : Jean-Paul Belmondo
« A Bout de souffle », c’était l’un des plus grands noms du cinéma français.
L’acteur est mort à l’âge de 88 ans à son domicile parisien à son a annoncé son avocat à l’Agence France-Presse. « Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s’est éteint tranquillement », a précisé Me Godest. Malgré ses problèmes de santé a traversé ces dernières années avec un courage exceptionnel et une gourmandise de jeune homme. Profitant d’escapades au soleil comme de l’affection de son clan nous précise Le Parisien.
Fatigué par l’âge et ses accidents vasculaires cérébraux, mais l’œil espiègle, le sourire accroché au visage et avec une bonne humeur constante, comme une politesse constante, Bébel est parti comme il a vécu, avec classe.
« J’ai eu une vie si heureuse… » Plus de 80 films en 60 ans de carrière.
Acteur, producteur, french lover… Le monstre sacré, dont l’ombre a plané sur le théâtre et le cinéma français tire sa révérence. Comédien de peu de prix mais adoré du public, il était l’un des derniers membres de la bande du Conservatoire (ceux de la promo 1952 : Jean Rochefort, Bruno Cremer ou encore Jean-Pierre Marrielle...
Adolescent, Jean-Paul Belmondo s'oriente plutôt vers une carrière sportive pratiquant la boxe en amateur puis en professionnel.
Mais finalement c'est la comédie qui l'attire et il finit par être admis au Conservatoire d'art dramatique en 52 après avoir essuyé deux échecs au concours d'entrée.
Inoubliable dans « A Bout de souffle », « L’As des as », « Un singe en hiver », acteur parmi les plus populaires, « Bébel » a commencé avec Godard et la Nouvelle Vague avant de prendre le virage de la comédie et du film d’action.
⦁ L'apprenti comédien commence par jouer au théâtre puis au cinéma sous la direction de Marc Allégret en 1958 mais c'est avec Jean-Luc Godard qui le fait tourner dans "A bout de souffle", sorti en 1960, qu'il connaît la consécration.
⦁ Les films s'enchaînent alors à un rythme soutenu, les plus grands réalisateurs le font tourner comme Jean-Pierre Melville dans "Léon Morin prêtre" (1961) ou Henri Verneuil dans "Un singe en hiver" la même année. Alors qu'il commence une collaboration avec Philippe de Broca qui le fait jouer dans un film d'aventure "L'homme de Rio" (1964)
⦁ Dans le même temps, Jean-Paul Belmondo sait mélanger les genres en tournant "Pierrot le fou" de Godard ou encore "La Sirène du Mississipi" de François Truffaut. "Stavisky" d'Alain Resnais en 1974 et son médiocre accueil marque un tournant dans sa carrière, l'acteur va alors se consacrer à des films plus commerciaux enchaînant films policiers, comédies et films d'aventures aux nombreuses cascades.
⦁ Dans les années 80, les succès s'empilent sous la direction de Georges Lautner ("Le Professionnel") et de Gérard Oury ("L'As des as")...
L'acteur infatigable a ainsi attiré près de 160 millions de téléspectateurs dans les salles obscures.
« Le cinéma, c’est toute ma vie », martelait Belmondo dans Corse-Matin en 2018, la France perd un immense acteur, un géant de la culture et des arts. Il disait sa tristesse de voir « partir des amis très chers : Jean Rochefort, Philippe Noiret et quelques autres... », mais assurait n’avoir « pas peur de la fin ». « J’ai eu une vie si heureuse… », lui qui était avant tout un père et un grand-père aimant pour sa joyeuse tribu.
Afin de lui rendre hommage, plusieurs chaînes vont bouleverser leur programmation. On a tous notre « Belmondo », nos souvenirs de lui, de ses films, de ses sourires, de son charisme. Alors quel est le vôtre ?
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