Obsèque : Jean Joubert
Une vie de poètes dans ce pays de garrigues.
Le quotidien Midi Libre annonce le décès du romancier et poète français, qui est également président de la Maison de la Poésie du Languedoc-Roussillon, Jean Joubert, est décédé le 28 novembre 2015. C’est la directrice artistique de cette Maison, en la personne d’Annie Estèves, qui a annoncé la nouvelle à l'AFP.
Jean Joubert est l’auteur d’une dizaine de romans et d’une dizaine de livres de poèmes, de recueils de nouvelles. Par ailleurs il écrivit une trentaine d’œuvres, romans et poèmes, pour la jeunesse. « Que j’écrive des poèmes, des romans ou des contes, c’est toujours en poète que je m’exprime », affirmait-il.
Né à Châlette-sur-Loing (Loiret) le 27 février 1928, comme nous l’apprend Le Monde, il est le fils unique d’un couple modeste, dans un milieu d’agriculteurs et d’ouvriers.
Il suit ses études au collège de Montargis où il commence à écrire des poésies. En 1948, il déménage à Paris où il entreprend des études de philosophie à la Sorbonne avant de devenir agrégé en anglais à l’université Paul-Valéry de Montpellier où il enseigna la littérature anglo-américaine. Il habitait dans un petit village de la garrigue languedocienne : Guzargues, le Sud méditerranéen marquera profondément ses œuvres.
⦁ Il obtient le prix Antonin-Artaud en 1955, avec son recueil de poèmes « Les Lignes de la main ».
⦁ Prix Renaudot en 1975 pour « L'Homme de sable ».
⦁ Le prix de l’Académie Mallarmé en 1978 pour Les enfants de Noé
⦁ Le prix de la Fondation de France 1988 pour le meilleur roman jeunesse.
Fleur Pellerin, ministre de la Culture, a rendu hommage à cette icône figure de la vie littéraire. Elle a rappelé que Jean Joubert a reçu, à l'occasion du Printemps des poètes en 2014, le prix Roger-Kowalski de la ville de Lyon. Pour l’éditeur Bruno Doucey : « Nous perdons plus qu’un ami, un père qui considérait que nous étions un peu sa maison. Sa poésie d’une étonnante puissance onirique était traversée de lumière et de fulgurances.
« La frontière est poreuse entre les morts et les vivants et qu'il suffit de fermer les yeux et de penser à eux très fort pour qu'ils s'arrachent de leurs tanières de racines» disait-il dans son dernier recueil de poèmes intitulé « L’Alphabet des ombres ». Qui fréquente la poésie de Jean Joubert chemine familièrement, de recueil en recueil, dans un univers peuplé de mythes, de dieux païens, de fantômes bienveillants, qui habitent et cohabitent dans un monde bien réel, terrestre et terrien : fantôme du père, de la mère, et des êtres chers...
Ses obsèques ont eu lieu au complexe funéraire de Grammont, à Montpellier, le mercredi 2 décembre, à 16 heures. « L’Homme de sable » est devenu poussières...
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