Obsèque : Christine ARNOTHY
Femme de lettres et journaliste française d’origine hongroise
Christine Arnothy vivait en France depuis de très nombreuses années après avoir fui la domination soviétique en passant la frontière à pied avec ses parents. Christine Arnothy, est décédée le 6 octobre 2015. Sa fille l’a annoncé dans un communiqué. Née Irène Kovach de Szendrö, le 20 novembre 1930 à Budapest, d’une famille d’intellectuels, d’un père professeur de latin, Christine Arnothy a rendu son dernier souffle à l’âge de 84 ans.
« J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir »
Elle a connu un succès dès la sortie de son premier livre autobiographique, « J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir », racontant son histoire, étant jeune fille, pendant la Seconde Guerre mondiale. Un livre qui lui a valu de nombreuses récompenses notamment le « Grand Prix Vérité », remis par Claude Bellanger, le PDG du Journal Le Parisien, qui deviendra son mari avec qui elle a eu notamment un fils, Pierre Bellanger, fondateur de la radio Skyrock. Un roman désormais devenu un classique et qui connut une suite intitulée :
⦁ Il n’est pas si facile de vivre (Fayard).
⦁ On lui doit aussi Toutes les chances plus une (Grasset), récompensé du prix Interallié en 1980
⦁ Ou encore plus récemment Les Années cannibales (Fayard) ou Une Valse à Vienne (Fayard) faisant encore suite à son premier texte de jeunesse.
Et des polars sous pseudo...
La romancière a également publié plusieurs romans noirs sous le pseudonyme de William Dickinson : Des diamants pour Mrs Clark, Mrs Clark et les enfants du diable, De l’autre côté de la nuit et L’Homme aux yeux de diamants. Christine Arnothy écrivait aussi des pièces pour le théâtre, la radio et la télévision.... À la mort de son « unique amour » en 1978, la romancière se réconfortait dans les voyages et dans un petit hôtel à Central Park où naisse l’inspiration pour sa trilogie policière.
Dans un communiqué de presse, Fleur Pellerin, la ministre de la Culture et de la Communication, a révélé sa tristesse suite à la perte d’une grande femme de lettres. Elle a précisé que Christine Arnothy a su dépeindre, avec beaucoup de justesse, l’évolution de la société française tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle.
Sa fille précise dans le communiqué annonçant sa mort qu’elle travaillait sur un roman qui lui tenait énormément à cœur sur la réconciliation entre les hommes et les animaux.
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