Mémoires : Alvin LEE
Lucky Luke tirait plus vite que son ombre, Alvin Lee, lui, jouait plus vite que la lumière.
« Baby, don’t go. Baby don’t go », répétait-il. Et le voilà parti, à 68 ans, rejoindre le paradis des rockeurs intemporels. Le guitariste britannique Alvin Lee, leader du groupe mythique des années 1960 et 1970 Ten Years After, est mort de complications lors d'un acte chirurgical de routine à Estepona (Espagne) où il vivait a annoncé sa famille. « Nous avons perdu un compagnon et un père adoré, le monde a perdu un grand musicien », indique un communiqué de sa femme et de ses filles posté sur le site internet du guitariste. Pendant ses quelques 50 ans de carrière, Lee, n’est pas dans la forêt de Nottingham mais au centre-ville... et a collaboré notamment avec le Beatles George Harrisson et Ron Wood (pas Robin Wood) des Rolling Stones...
« I'm going home »
Graham Barnes, vrai nom dudit Alvin Lee commence la guitare à 13 ans. Comme l’écrit notre partenaire Libération, biberonné au jazz blues, Graham-Alvin adhère pleinement à la naissance du rock’n’roll, et au son de Chuck Berry, dont il adopte la Gibson demi-caisse.
En 1960, il fonde les Jaybirds. Le noyau de ce qui deviendra plus tard les « Ten Years After ».
Alvin s'était illustré par un solo de guitare mémorable lors du festival de Woodstock en 1969, une performance immortalisée par le réalisateur Michael Wadleigh, qui avait filmé le Guitar-Héro pendant onze minutes non stop !. Le solo rock le plus marathonien du festival, qui valut au musicien le surnom de « guitariste le plus rapide du monde ».
Alvin Lee, c’est Ten Years After, bien sûr
- Le groupe s’est fait connaître, entre 1967 et 1975, avec des succès aussi bien blues-rock : « Love Like a Man » ou « I’m Comin on »
- Ou mélancoliques : « I’d love to change the World »
- Depuis 1983, il continuait sa carrière en solo et a collaboré avec George Harrisson (« The Bluest Blue », 1994) et Ron Wood.
Ten Years After s'éclipsa au milieu des 70's, Lee laissant la rapidité aux stars montantes du Jazz Rock pour enregistrer des albums plus apaisés qui ne lui feront jamais retrouver le succès phénoménal de ses jeunes années.
Son nom était un peu tombé dans l’oubli (et pour que cela n’arrive pas à l’un de vos proches disparus...), bien moins connu que celui d’Hendrix ou de Clapton, Alvin Lee était pourtant un guitariste de leur trempe, l’un des plus grands des années 1960 et 1970.
Surnommé l’homme à la Gibson rouge, en 1971, ils obtiennent un hit dans le Top 40 des charts pop américains avec "I Love To Change The World", tout un programme ça changer le monde... mais Alvin Lee reste associé au blues-rock psychédélique à jamais. Mais c’est clair le Rock a le blues ...
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