Avis mortuaire : Jacqueline ROUMEGUÈRE-EBERHARDT
Emportée par des suites d'une insuffisance cardiaque
L’anthropologue française Jacqueline ROUMEGUÈRE-EBERHARDT meurt des suites d’une grave insuffisance cardiaque, le 29 mars 2006 à Nairobi au Kenya. Elle est née sur les rives du fleuve Limpopo, en 1927, ans une famille de missionnaires protestants suisses installés depuis la fin du XIXe siècle au nord Transvaal. Elle grandit dans une ferme. Elle poursuit une brillante scolarité anglo-saxonne qu’elle termine à quinze ans et entre à l’université de Johannesburg, où elle obtient son Masters à 19 ans. Mais son militantisme anti-apartheid lui vaut menaces et gardes à vue, et la contraint à quitter son pays pour la France en 1948. Elle s’inscrit en troisième cycle à la Sorbonne, et entre au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) en 1954, où elle recevra la Médaille du Mérite en 1994 pour l’ensemble de sa carrière.
Elle laisse de nombreux ouvrages et des manuscrits inédits
Libération annonce son décès en publiant l’article « La mort d'une guerrière Massaï ». Il y est rapporté que « La société Massaï l'avait si bien accueillie qu'elle en était devenue l'une des guerrières. Née en Afrique du Sud dans une famille de missionnaires protestants suisses, française par son premier mari, l'ethnologue Jacqueline ROUMEGUÈRE-EBERHARDT s'est éteinte le 29 mars au Kenya. Un pays qui était devenu le sien depuis son mariage avec le guerrier Massaï Ole KAPUSIA. Une histoire unique ». Par ailleurs, l’article souligne que « Toute sa vie ou plutôt toutes ses vies, elle avait fui l'évocation et les rites de la mort, privilégiant l'action et l'exploration, «les rythmes, les sons et les couleurs», écrivait-elle. C'est en grande partie ce qui l'a rapprochée des Massaï, « une société de l'action où prime le guerrier », et elle savait de quoi elle parlait. Cette chercheuse hors normes est l'une des rares à avoir assisté aux cérémonies Massaïs sur un cycle de dix-neuf ans. «Mission Terre accomplie, quelle est ma prochaine mission ? » a-t-elle écrit dans son testament ».
Connue pour son mariage avec un Masaï
Pour sa part, Le Monde fait part de son décès via l’article intitulé « Décès au Kenya de l'anthropologue Jacqueline ROUMEGUÈRE-EBERHARDT ». Il y est annoncé que « La célèbre anthropologue française Jacqueline ROUMEGUÈRE-EBERHARDT, notamment connue pour son mariage avec un Masaï et une théorie controversée sur des hominidés qui vivraient toujours en Afrique, est morte le 29 mars à Nairobi, a-t-on appris samedi auprès de sa famille. Directeur de recherche au Centre national français de la recherche scientifique (CNRS), Mme ROUMEGUÈRE-EBERHARDT, depuis longtemps malade, est morte à 78 ans d'une défaillance cardiaque, a indiqué à l'AFP sa fille Isabelle. Née en 1927 en Afrique du sud, elle est la seule femme européenne à avoir été initiée par deux tribus africaines, les Venda d'Afrique du sud, lorsqu'elle était jeune, puis les Masaïs aux rites secrets traditionnellement réservés aux hommes ».
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