Carnet : Al LIRVAT

On lui doit le wabap
Le musicien de jazz français, Al LIRVAT décède à Paris le 30 juin 2007. De son vrai nom Albert LIRVAT, il nait à Pointe à Pitre le 12 février 1916. D'abord guitariste, il compose à l'âge de seize ans la biguine Touloulou, qui restera un grand classique du répertoire antillais. Arrivé à Paris en 1935, il se lie notamment avec Pierre LOUISS, avec lequel il compose plusieurs morceaux parus chez Odeon Records en 1939. Son diplôme d'ingénieur en poche, il repart aux Antilles où il est mobilisé et doit rejoindre la France. Il est un des pionniers de la musique tropicale, inventeur du wabap.
Un accident pulmonaire a eu raison de lui
Le site web DOM actu annonce son décès en publiant l’article « Albert LIRVAT est mort ! ». Il y est annoncé qu’ « Albert LIRVAT est mort vendredi, des suites d'un accident pulmonaire. Il avait 91 ans et laisse derrière lui une discographie riche de plus de 200 titres ». Par ailleurs, l’article souligne que « Musicien de talent, Al LIRVAT était le père de la Biguine Wabap. La famille musicale guadeloupéenne pleur un des siens. Né en février 1916, il a rencontré la musique dès son plus jeune âge. Mais c'est bien plus tard qu'il rencontrera le jazz, cette musique qui lui ouvre les portes des scènes parisiennes. Il accompagnera Edith Piaf, et rencontrera les plus grands : de Dizzy GILLEPSIE à Duke ELLINGTON en passant par Louis ARMSTRONG ».
Un métissage musical
Pour sa part, New Media fait part de son décès via l’article intitulé « Al LIRVAT ne jouera plus ». Il y est annoncé que « Compositeur à succès, auteur de chansons devenues de véritables symboles des sonorités antillaises et du métissage musical, Al LIRVAT est décédé à Paris samedi 30 juin à l’âge de 91 ans. Multi-instrumentiste aux talents exceptionnels, initiateur et magicien de la biguine wabap, fusion de la biguine et du jazz afro-américain, il était connu et reconnu de par le monde. À l’écoute des plus grands, dont le génial Dizzy GILLEPSIE qui l’aura profondément marqué, ce dernier, rencontré à Paris dans les années 50, lui a inspiré ce style typique. Il a œuvré sans relâche pour l’évolution de la musique antillaise en l’ouvrant sur d’autres influences ».
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