Disparition : Michaël MILON

Mort d'une overdose de cocaïne

Naissance : 3 mars 1972 à Tours

État civil : Michaël MILON était un champion de karaté français. Fils de professeur de karaté dans la région de Tours, il vécut à Loches sous préfecture d’Indre et Loire jusqu’en 1991. Il y fait ses études au collège et lycée prive St Denis puis se rend à paris pour suivre ses études de kinésithérapeute à l’ENKRE de St Maurice en étant interne à l’INSEP. Il sera ensuite titulaire d’un BAC D, du BE de kiné et du BE de Karaté. À la fin de sa carrière sportive, il a été très sollicité par les médias et le monde du showbiz. Il a pu réaliser un de ses rêves, celui de devenir acteur. Il a ainsi tenu le premier rôle du long métrage Koan qui devait être le pilote d'une série éponyme, mais le décès de Michaël a mis fin au projet.

Décès : 13 mars 2002 à Paris (XVe)

Michaël MILLION décède à l’âge de 30 ans, dans la salle de bains d'un ami, des suites d’une surdose de cocaïne.

La Fédération française de karaté annonce sa mort par un communiqué tout en évoquant une crise cardiaque. Mais selon la Police judiciaire, l'entraîneur national aurait succombé à une overdose et l’annonce via son service de presse.

Une autopsie devrait prochainement être pratiquée sur le corps de l'ancien champion

Suite à l’annonce de sa mort, le site web « sport.fr » annonce son décès via un article intitulé : « Décès de Michaël MILON ». Sa vie et sa carrière y sont rapportées et un hommage à sa mémoire : « Michael Milon est entré dans le monde légendaire du Karaté et restera, pour tous les amateurs techniques et des Karateka, une étoile du Karaté ».

Quelques jours plus tard, le site web poste un autre article qui cette fois-ci émet des réserves sur la véritable cause de son décès. Il titre l’article : « Doutes sur les circonstances du décès de Michaël MILON » et annonce qu’« une autopsie devrait prochainement être pratiquée sur le corps de l'ancien champion ».

Le quotidien « Le Parisien » publie dans sa rubrique Faits divers, un article de Claudine PROUST « La descente aux enfers du champion de karaté » qui revient sur son décès, sa vie, sa carrière ainsi que sur les circonstances de sa mort.

Le karatéka fut crématisé et ses cendres furent déposées au columbarium du Père Lachaise dans la Case 7422.