Nécrologie : Calvin RUSSELL
Un cancer de foie a eu raison de lui
Le chanteur et guitariste de folk, rock et blues américain, Calvin RUSSELL est parti dimanche 3 avril 2011 à Garfield (Texas), fauché par un cancer du foie à 62 ans. Il voit le jour à Austin (Texas), le 1er novembre 1948. Sixième des neuf enfants de Red et de Daisy RUSSELL, il passe ses cinq premières années quasiment derrière le comptoir du Sho Nuff Café, où son père est cuisinier et sa mère est serveuse. À 12 ans, il apprend la guitare et rejoint son premier groupe. À ses 15 ans, il fugue à San Francisco et survit sur la route grâce à de petits boulots tout en se retrouvant plusieurs fois incarcéré pour des délits mineurs d'adolescent.
Silvère BOUCHER-LAMBERT du Figaro annonce la disparition du « bluesman à la silhouette de desperado rebelle aux ongles noircis parcourant les routes poussiéreuses des États-Unis, sa guitare et ses nombreux tatouages pour seule compagnie » dans son article relayant la triste nouvelle.
Un ancien dealer avant d'être un bluesman
Libération intitule « Calvin RUSSELL décroche pour de bon » l’article rapportant le décès de « L'ex-dealer devenu bluesman, l’incarnation du blues blanc ».
Dans son article « Le rockeur texan Calvin RUSSELL est mort », L’Express rapporte que « Le chanteur de rock et de blues, après une enfance dans un milieu très modeste de l'Amérique profonde, avait vécu une existence chaotique. Il avait effectué plusieurs séjours en prison pour de petits délits, et avait commencé à composer derrière les barreaux ».
De son côté, Gala dans son article « Le cowboy d'Austin est tombé, pas son héritage » rapporte qu’« il aura été l'un des maîtres du blues, flirtant avec le rock et le folk, Paix à son âme, mais sa musique demeure. Il laisse l’œuvre formidable d’un non moins formidable bluesman, folk singer et rocker, mais aussi un manque immense que l'on comblera en le réécoutant inlassablement ».
La Croix évoque le décès « du musicien qui donne la pleine mesure de son talent sur scène sait ficeler des rocks blues et des ballades inspirés, dont l’authenticité et le côté marginal et rebelle séduisent les amateurs du genre en France » dans son article annonçant sa mort. Alors que Le Parisien parle de la perte du « loup solitaire du blues » et affirme que « Le blues vient de perdre l'une de ses figures atypiques ».
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