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Maurice de VLAMINCK

Maurice de VLAMINCK 4 avril 1876 - 10 octobre 1958
01/10/2015

Naissance : 4 avril 1876 à Paris

État civil : Maurice de VLAMINCK est un célèbre peintre appartenant au courant Fauvisme et Cubisme. Il est aussi écrivain, graveur, dessinateur et illustrateur. Étant fils d'un violoniste et d'une pianiste, il est dès sa plus tendre enfance attiré par l’Art. Il passe son enfance au Vésinet. Il ne réalise ses premières peintures que vers 1893, et subsiste en tant que violoniste et parfois, en remportant des courses cyclistes. D’ailleurs, il est le seul peintre à avoir remporté la course Paris-Roubaix. En 1896, il épouse Suzanne BERLY avec qui il a trois filles. À la fin de la Première Guerre mondiale, il divorce et se remarie avec Berthe COMBES qui lui donne encore deux autres filles : Edwige et Godelieve VLAMINCK.

Décès : 11 octobre 1958 à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir)

  • À l’âge de 83 ans, Maurice de VLAMINCK s'éteint le 11 octobre 1958 dans son manoir de « La Tourillière » à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir).
  • L’artiste est mené en sa dernière demeure au cimetière de Rueil dans une simple charrette tirée par un cheval à la tombée de la nuit.
  •  Sur sa stèle, la dernière phrase de son testament est gravée : « Je n’ai jamais rien demandé, la vie m’a tout donné. J’ai fait ce que j’ai pu, j’ai peint ce que j’ai vu. VLAMINCK ».
  • L’écrivain Marcel AYMÉ écrit : « Marcel AYMÉ est mort heureux, mais désespéré du monde » pour lui rendre hommage.
  • Hervé de SAINT-HILAIRE du Figaro publie l’article intitulé « Marcel AYMÉ à la vitesse de la lumière » à l’occasion de l’exposition au Musée du Luxembourg où près d'une centaine d'œuvres du « marginal du fauvisme » sont réunies. Une exposition qu’il qualifie de « ravissement de couleurs et d'exploration formelle, une invitation à l'analyse et à la mise en perspective ».
  •  La revue d’art « L'Œil » publie l’article « VLAMINCK, la couleur à bras le corps » où un fait marquant de sa vie est rapporté. L’article souligne qu’il « a payé cher son renoncement à la peinture d’avant-garde à la veille de 1914. Trop cher. Éclipsé par Matisse et Derain, le peintre de Chatou fait pourtant partie des grands fauves ». 

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