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Décès : Margaret Forster

Décès : Margaret Forster 25 mai 1938 - 8 février 2016
10/02/2016

L’écrivaine et romancière anglaise Margaret Forster est décédée le lundi 8 février 2016 à Londres des suites d’un cancer du dos. Son mari, l'écrivain et journaliste Hunter Davies, a déclaré qu'elle était décédée ce matin dans un hôpital près de chez elle au nord de Londres. La presse Française n’a que très peu relayé l’avis de décès.

Née le 25 mai 1938 à Carliste dans le Nord-Ouest de l’Angleterre, son père, Arthur Forster, était monteur dans une usine, sa mère, Lilian, femme au foyer. Margaret Forster a fait des études en histoire au Somerville College après avoir quitté le collège pour jeunes filles du comté en 1956.

À 17 ans, elle est tombée amoureuse de Davies, soulagée de constater qu'ils partageaient le même milieu social modeste, car elle était toujours un peu méfiante du milieu de la haute bourgeoisie. Elle s’est mariée à Hunter Davies en 1960 (le lendemain de la fin de son examen universitaire final) et eurent 3 filles dont une deviendra écrivaine : Caitlin Davies.

Elle est connue pour son roman Georgy Girl publié en 1965, portrait d’une jeune femme naïve à la dérive dans le swing londonien qui a ensuite fait l’objet d’un film à succès international au cinéma, joué par les acteurs et actrices Charlotte Rampling, Lynn Redgrave, James Mason et Alan Bates, nominé aux Oscars et qui a remporté trois Golden Globes. L’écrivaine, biographe, historienne, mémorialiste, mais aussi critique littéraire britannique, a de nouveau fait parler d’elle depuis la parution de la biographie de la romancière Daphné Du Maurier en 1993.


Margaret Forster a publié près d’une quarantaine de biographies et de romans primés tout au long de sa carrière.

L'esprit et les bonnes histoires s de ses premiers romans ont pris une tournure plus sérieuse dans les années 80, leurs thèmes étant souvent centrés sur les relations familiales :

⦁ Private Papers (1986) est l’analyse du combat mère / fille et le côté sombre d’une l'histoire familiale.
⦁ Mère, peux-tu m'entendre ? (1979) le récit est encore plus douloureux, une histoire de devoir, de sacrifice et de culpabilité filiale.
⦁ Mais l'œuvre la plus durable de Forster sera peut-être celle basée sur des faits réels. L'éditeur Carmen Callil a dit un jour que Lady's Maid (1990) était l'histoire de la romance fugitive d'Elizabeth Barrett Browning racontée sous l'angle de la femme de chambre et de la Lady, était la meilleure chose qu'elle ait jamais édité.


Le Stylo, rien que le Stylo !

Forster a révélé qu'elle n'était en effet pas une amoureuse des nouvelles technologies : « Je n'ai pas d'ordinateur. Tout ce que j'écris est manuscrit. Le papier A4 se trouve au milieu du bureau avec mon stylo-plume dessus ».

Lorsqu'on a demandé à la romancière quel était le plus grand amour de sa vie, elle a répondu un jour « la lecture et mon mari ». Forster était l'un des écrivains les plus prolifiques du Royaume-Uni, produisant plus de 20 œuvres de fiction et une foule de titres primés. Son succès auprès des lecteurs anglophones ne lui ont pas permis d’être très connue en France du fait que très peu de ses ouvrages ont fait l’objet de traduction en français.


Le jour de l'enterrement de Margaret Forster. 

Dans une interview au Guardian, le soir même de la cérémonie, son mari a déclaré : « Le Daily Mail a fait une page », dit-il fièrement... « Et le New York Times ». Et quand elle est morte, « Les réseaux sociaux étaient inondés de femmes parlant de leur roman préféré de Margaret Forster. » dit-il en riant et de poursuivre : « Margaret aurait été furieuse, Elle détestait l'attention... » Il est clair que Davis est terriblement fier de sa femme, dans la vie et maintenant dans la mort : « c'était ma fierté d'avoir été marié à la femme la plus intelligente d'Angleterre... Je n'aurais pas dû dire ça, n'est-ce pas ? ».

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