Jean Germain est né à Tours en Indre-et-Loire le 11 septembre 1947 et
mort dans la même ville, le 7 avril 2015. Il était un homme politique français, membre du Parti socialiste. De 1995 à 2014, il était maire de Tours et de 2011 à sa mort, sénateur d'
Indre-et-Loire. Il s’est donné la mort au premier jour du procès en correctionnelle dans le cadre de l'« affaire des mariages chinois », dans laquelle il était mis en examen.
Juriste de formation et maître de conférences en droit public, il a notamment enseigné les finances publiques et le droit constitutionnel.
Jean Germain était vice-président, puis Président de l’université François-Rabelais de Tours, de 1988 à 1993. Il avait, en cette qualité, ouvert plusieurs chantiers : accompagner la vulgarisation de l’accès à l'enseignement supérieur, professionnalisation de certaines filières de formation, ouverture des cursus dans certains pays européens par la multiplication des programmes Erasmus et Comenius.
Il était le coordonnateur de la création d'une antenne de l'université de Tours à Blois et d'une filière de formation à Chinon, dédiée à « l'ingénierie des milieux aquatiques et des corridors fluviaux ».
Il était inspecteur général de l'Éducation nationale (IGEN) de janvier 1993 jusqu’à septembre 2010.
Jean Germain avait une mission sur les voies et moyens permettant d’accroître la mobilité des étudiants, des formateurs et des enseignants dans l’espace européen.
Jean Germain, membre du Parti socialiste, était également délégué national du PS chargé de l'Éducation et des Universités, auprès de François Hollande.
Jean Germain était élu sénateur en 2011. Il était devenu vice-président de la Commission des Finances depuis 2014, et président du groupe interparlementaire d'amitié France-Liban depuis 2011.
De 1998 à 2011, il avait été premier vice-président de la région Centre.
En 1995, Jean Germain est arrivé à la mairie de Tours. En 2013, il a cumulé deux mandats et plus de dix fonctions à son actif.
En 2011, Jean Germain et quatre autres personnes sont mis en examen pour escroquerie et détournement de fonds de la mairie, dans l'« affaire des mariages chinois », faits dont il a nié son implication. Si son procès devait débuter le 7 avril 2015, il s’est suicidé le matin même dans son garage, en écrivant dans une lettre qu’il n’avait pas supporté l'injustice et le déshonneur dont il était accablé.