Obsèque : Françoise CLAUSTRE
Elle succombe à des suites d'une longue maladie
L’ethnologue et archéologue française, Françoise CLAUSTRE s'est éteinte des suites d’une longue maladie, chez elle à Montauriol, le 3 septembre 2006. Né à Paris le 8 février 1937, elle est surtout connue pour avoir été enlevée au Tibesti (nord du Tchad) et maintenue en otage par les rebelles tchadiens durant plus de mille jours. Elle fut aussi Directrice de recherche émérite du CNRS. Après sa captivité, elle retourne alors à son métier d'ethnologue et d'archéologue dans le sud-ouest de la France, travaillant notamment au Centre d'anthropologie de Toulouse et au musée d'archéologie de Céret. Quelques années plus tard, elle déclare à Paris-Match : « Mon seul souci était de retourner dans l'anonymat (...) pour retrouver mon équilibre (...) Je n'ai aucune envie de m'exprimer, de me raconter. Je n'en éprouve aucun besoin. Au contraire, je ne tiens pas du tout à ce qu'on me rappelle cette période... difficile »
Victime d'une des plus longues prises d'otages de l'histoire
La Dépêche annonce son décès en publiant l’article « Décès de l'archéologue Françoise CLAUSTRE ». Il y est rapporté que « Le cinéaste Raymond DEPARDON avait raconté son histoire dans son film « La Captive du Désert ». L'archéologue et ethnologue Françoise CLAUSTRE vient de mourir à son domicile Montauriol, non loin de Thuir, dans les Pyrénées-Orientales ». Par ailleurs, l’article souligne que « Son nom est resté dans les mémoires, car elle fut la victime d'une des plus longues prises d'otages de l'histoire, avec 33 mois de détention au Tchad. Cette archéologue et ethnologue travaillait pour le compte du CNRS dans le massif du Tibesti, lorsqu'elle fut enlevée par les rebelles des forces armées du Nord. Elle fut capturée le 20 avril 1974 pour n'être libérée que le 1er février 1977, après d'innombrables péripéties diplomatiques. Depuis sa libération, Françoise CLAUSTRE était resté très discrète, Elle n'est plus jamais revenue au Tchad ».
Françoise Claustre restera dans les mémoires comme la « captive du désert
Pour sa part, Pierre HASKI Libération fait part de son décès via l’article intitulé « Françoise CLAUSTRE, la « prisonnière du désert », est morte ». Il y est annoncé que « C'était à une époque où les prises d'otages étaient moins nombreuses, moins médiatisées… L'« affaire CLAUSTRE » avait marqué la France des années 70. Cette archéologue française, qui avait été kidnappée le 21 avril 1974 au Tchad par un groupe de rebelles du nord du pays, est décédée dimanche des suites d’une longue maladie. Le calvaire de Françoise CLAUSTRE dura 33 mois, jusqu'à sa libération en 1977, après d'innombrables péripéties ».
Dans son article « Françoise CLAUSTRE, la « captive du désert » », Le Parisien annonce que « Décédée dimanche à l'âge de 69 ans, Françoise Claustre restera dans les mémoires comme la « captive du désert ». Ethnologue, chargée de mission au Tchad, elle est enlevée le 20 avril 1974 dans le Tibesti par des rebelles Toubous dirigés par Hissène HABRÉ et Goukouni WEDDAYE, en lutte contre le président tchadien, François TOMBALBAYE. Elle restera prisonnière pendant trente-trois mois ».
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