Décès : Éric DOYE
Le jeune homme insolent et « moderne »
Comédien et acteur, il était un brillant élève d’art dramatique de Paris.
Il est mort suite à une longue maladie, plus précisément le Sida dans un hôpital à Montpellier comme tant d’autres acteurs et écrivains de ces années.
Des années à lutter en silence contre cette maladie, sa famille n’en dit pas beaucoup sur lui et ses antécédents à part son parcours professionnel.
De même pour la presse puisque sa mort n’a pas beaucoup été médiatisée.
Le journal L’humanité du 03 août 1996 annonce dans son article : « comédien, victime du Sida, formé au conservatoire de Montpellier, brillant élève de Paris de 1982 à 1988, il s’est éteint le 31 juillet 1996 ».
Le Monde publie des images des obsèques et des funérailles où l’on a pu apercevoir des milliers de fans en deuil, sa famille en tristesse et surtout les professeurs et les collègues du lycée pour cet ancien élève admirable.
Libération, dans son article intitulé « Mort Éric DOYE de la Comédie-Française »., dans la rubrique Culture, datant du 3 août 1996, annonce aux publics et fans la mort d’Éric DOYE et y fait une petite biographie de ce comédien.
Formé au conservatoire de Montpellier, puis brillant élève de celui de Paris de 1982 à 1985, (notamment dans la classe de Michel Bouquet), on le vit d'abord dans quelques films de télévision et de nombreux spectacles de jeunes compagnies où faisait merveille son insolence naturelle de « jeune homme moderne ».
Eric Doyle entre à la Comédie-Française le 1er septembre 1993 en qualité de pensionnaire et apparait à l’affiche des « Amours puériles » de Crommelynck et les représentations s’enchaînent :
⦁ « Monsieur Bob », de Georges Schéhadé au Vieux-Colombier
⦁ « La Glycine », de Rezvani au théâtre de la Colline,
⦁ « Faiseur », de Balzac, « Lucrèce Borgia », de Victor Hugo, et de « Moi », de Labiche, à la salle Richelieu, ce fut là sa dernière représentation.
Après 22 Spectacles, la maison de Molière et la cité des acteurs perdent en lui une figure singulière.
Éric Doye, était parmi les plus doués des comédiens de sa génération et d'une émouvante singularité. La filmographie de l’acteur ne résume malheureusement qu’à deux longs-métrage :
⦁ Le 7eme Cible avec Lino Ventura de Claude Pinoteau (1984)
⦁ Loin du Brésil de Tilly (1991)
Du côté du petit écran, il jouera au côté de Véronique Jeannot dans la série « Pause-Café » (1981) et « Maigret » avec Bruno Cremer (1992).
Tout cela est loin. S'il n'avait pas chopé sale maladie, il serait devenu certainement très célèbre. Aucune information n’a filtré de ses obsèques, une totale discrétion a entouré son ultime voyage.
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