Carnet

Tél 09 70 44 96 35

Un service client à votre écoute

7J / 7, de 9h à 18h (appel local non surtaxé)

509 journaux et éditions
Commandes 24H sur 24, 7 jours sur 7

Publiez un avis dans la presse

Registre des décès en France depuis 1970.
Plus de 26 millions de résultats (Insee)

En consultation gratuite

Recherchez un avis de deces

Disparition : Thierry JONQUET

Disparition : Thierry JONQUET 19 janvier 1954 - 9 août 2009
01/10/2015

L’écrivain français, Thierry JONQUET est mort à 55 ans, le 9 août 2009 à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris. Né à Paris le 19 janvier 1954, il a une enfance marquée par le cinéma. Il fait ses études secondaires au lycée Charlemagne à Paris, puis étudie la philosophie à l'université de Créteil et plus tard l'ergothérapie. Il travaille ainsi en gériatrie. Devant le spectacle de la mort omniprésente, il commence à écrire pour raconter l'horreur et pour rendre hommage à un pensionnaire avec qui il s'était lié d'amitié. Lassé de l'environnement hospitalier, il brigue un poste d'instituteur. Il se voit affecté à un centre de neuropsychiatrie infantile. Puis il est nommé par l'Éducation nationale dans les cités de banlieue nord-parisienne où il a en charge une classe de section d'éducation spécialisée. 

Hubert ARTUS de Rue 89 annonce son décès en publiant l’article « Thierry JONQUET, mort d'un très grand romancier engagé ». Il y est rapporté que « Souvent, un auteur de polar est un vrai dur à cuire. Ce n’est qu’après un combat de deux semaines avec la mort que Thierry JONQUET s’en est allé. Victime d’une crise d’épilepsie mardi 28 juillet, Thierry « Moloch » JONQUET avait été admis à la Pitié Salpetrière. Depuis deux semaines, son cerveau était privé d’oxygène. Ce dimanche soir, il s’est éteint ». Par ailleurs, l’article souligne que « Quinze mois après Frédéric FAJARDIE, un autre très grand nom du polar français disparaît donc. Un autre grand nom de cette fameuse génération « néo-polar ». Car la carrière de JONQUET, fils d’ouvriers, est d’abord militante. En 1968, il milite du côté trotskiste. En 1970, il s’inscrit à Lutte ouvrière, sous le pseudonyme de Daumier, célèbre caricaturiste du XIXe siècle. Ce sera ensuite la Ligue communiste révolutionnaire en 1972. Il racontera cette expérience dans le récit « Rouge, c’est la vie » (1998) ».

Pour sa part, Le Figaro fait part de son décès via l’article intitulé « Décès du romancier Thierry JONQUET ». Il y est annoncé que « L'écrivain Thierry JONQUET, auteur d'une vingtaine de romans, notamment pour la Série noire, et de nombreuses nouvelles, est décédé dimanche à Paris à l'âge de 55 ans, a-t-on appris aujourd'hui auprès des éditions du Seuil. Né en 1954 à Paris, il avait publié son premier roman, « Mémoire en cage », en 1982 ».

Dans son article « Mort de Thierry JONQUET, auteur phare du nouveau polar français », Le Monde annonce que « L'écrivain Thierry JONQUET, auteur d'une vingtaine de romans, notamment pour la Série noire, et de nombreuses nouvelles, est mort, dimanche, à l'hôpital de La Salpêtrière à Paris à l'âge de 55 ans, ont annoncé, lundi 10 août, les éditions du Seuil. Engagé politiquement à Lutte ouvrière puis à la Ligue communiste révolutionnaire, il travaille d'abord en milieu hospitalier, notamment en gériatrie et dans un établissement psychiatrique, où il est confronté à la mort et à la folie, qui deviendront les thèmes récurrents de ses romans ».

Ajouter un message