Jean-Paul ROUX

L’historien français spécialiste des mondes turc et mongol, et de la culture islamique, Jean-Paul ROUX est mort le 29 juin 2009 à Saint-Germain-en-Laye. Il vient au monde à Paris, le 5 janvier 1925. Il étudie à l'Institut national des langues et civilisations orientales et à l’École du Louvre. Il entre au CNRS à 27 ans, où il devient directeur de recherche. Il obtient également le poste de professeur à l’École du Louvre où il enseigne les arts islamiques, maîtrisant de nombreuses langues orientales. Il y avait été nommé en 1965 sur proposition d'André MALRAUX. Il a consacré son œuvre à faire connaître dans le monde érudit comme dans le grand public l'histoire et la mythologie des peuples turcs et mongols.

• Le Figaro annonce son décès en publiant l’article « Décès de l'historien Jean-Paul ROUX ». Il y est rapporté que « L'historien français Jean-Paul ROUX, spécialiste du monde turc et de la culture islamique, est décédé hier à Saint Germain-en-Laye à l'âge de 84 ans, a-t-on appris auprès de sa famille ». Par ailleurs, l’article souligne qu’« Ancien directeur de recherche au CNRS, ancien professeur à l'École du Louvre où il avait été nommé en 1965, il a consacré son œuvre à faire connaître dans le monde érudit comme dans le grand public l'histoire et la mythologie des peuples turcs et mongols. Il avait organisé deux grandes expositions sur les arts de l'islam à l'Orangerie des Tuileries en 1971 puis au Grand Palais en 1977 qui avaient contribué à réveiller l'intérêt du public pour la culture islamique et abouti à la création en 2003 au sein du musée du Louvre du département des arts de l'islam ».
• Pour sa part, Actua Litté fait part de son décès via l’article intitulé « Décès de l'historien Jean-Paul ROUX ». Il y est annoncé que « La famille de Jean-Paul ROUX, un historien spécialisé dans le monde turc et la culture islamique, a annoncé son décès lundi dernier. Il avait 84 ans. Il avait écrit des ouvrages de référence sur la culture islamique dont le Dictionnaire des arts de l'islam (en 2007), ouvrage qui aura bénéficié de toute son expérience, de ses recherches et de ses voyages » et le qualifie d’ « historien qui a voué sa vie à la connaissance de la culture de l'islam ».